Jean-Michel, dont les nominations au titre de joueur du mois depuis son arrivée dans le monde du scrabble étaient restées infructueuses, a réalisé un super festival de Saint-Quentin-Fallavier en multiplex (57,1% de S3 au TH2 PO et 96,1% de S3 au TH3).
Jean-Michel nous dresse son portrait pour mieux le connaître :
« Parlons d’abord de la prononciation de mon nom sur laquelle beaucoup hésitent. C’est tout simplement à la française avec le son UN comme le chiffre. Mon patronyme est d’origine luxembourgeoise mais il a mal été retranscrit en France, un U à la place du E. La terminaison -TGEN est un suffixe diminutif équivalant au -TJE flamand que vous connaissez car on le retrouve dans BINTJE, MAATJE et KETJE. Mes racines sont pour la plupart lorraines et moi, je suis né à Nancy, il y a 60 ans. Je connais les mots MIGAINE, NAREUX et CLENCHER depuis tout petit.
À 17 ans, je suis rentré dans une École de Métiers d’EDF pour devenir technicien d’exploitation en centrale thermique. C’était le début des années 80 et le grand développement du parc électronucléaire français alors ma première affectation fut à la centrale de Gravelines. Tout au Nord mais pour mieux redescendre par la suite. Ce fut après Cattenom, Les Mureaux, le Bugey, à nouveau Cattenom puis Saint-Alban. C’est dans le nucléaire que j’ai fait toute ma carrière de technicien à ingénieur en passant par formateur sur simulateur. J’y ai appris un jargon bien particulier qui m’a valu quelques zéros.
Nos deux fils grandissant, ma femme et moi avons décidé de poser nos valises en 2000 à Pélussin dans le parc régional du Pilat. Jeune, je jouais souvent au scrabble en famille. J’ai découvert le duplicate en 1987 lors d’une journée portes ouvertes organisée par le sympathique club de Thionville où je me suis ensuite licencié. Cela a duré trois ans puis les contraintes de la vie professionnelle ne m’ont pas permis de poursuive cette activité. Et c’est en 2018 que jeune retraité, dans les deux sens du terme, j’ai frappé à la porte du club du Péage-de-Roussillon. La suite vous la connaissez.
Bien sûr, il n’y a pas que le scrabble dans ma vie mais c’est ma principale occupation. Quel que soit le jeu, quand je joue, c’est pour gagner. Mais si je perds, ce n’est pas grave, ce n’est qu’un jeu. Ce qui me plaît dans le duplicate, c’est que l’on joue contre soi-même mais on peut aussi vivre des moments forts en tournoi. Je pense particulièrement à la finale en paires à Vichy en 2019 avec Colas où nous avions arraché le titre après les deux dernières parties en blitz. Ce n’était qu’en 5ème série mais d’une telle intensité que cela en fait mon meilleur souvenir en compétition. Actuellement, l’important pour moi, c’est de continuer de progresser et pour cela, il ne faut pas se le cacher, il faut travailler. Personnellement, c’est un peu mais régulièrement.
Sinon, je m’intéresse également à la généalogie depuis très jeune. Depuis que les archives de l’État-Civil sont en ligne, les recherches sont facilitées et je rajoute encore de nouveaux rameaux à mon arbre. Je fais partie de l’association ARBRE dont les bénévoles mettent gratuitement à la disposition des internautes leur travail de dépouillement systématique des actes d’État-Civil d’une commune.
J’apprécie de faire de petites randonnées dans le Pilat et depuis chez moi il y a de quoi faire. Avec mon épouse, nous profitons des premières années de retraite pour voyager en Europe. Au printemps, ce fut la Sicile, en automne, ce sera Lisbonne.
J’espère que ces quelques lignes vous ont permis de mieux me connaître et au plaisir de vous rencontrer lors des prochains tournois. »
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